Donner les formes exponentielle et trigonométrique des nombres complexes 1+i et 1−i.
Correction
Notons z1=1+i et z2=1−i. Calcul du module et argument de1+i ∣z1∣=∣1+i∣=(12+12)=2 L'argument de z1=1+i est donné par {cos(θ)sin(θ)==21=2221=22 Avec le cercle trigonométrique on en déduit que arg(z1)=4π[2π]
Soit z un nombre complexe dont le module est ∣z∣ et θ un argument de z.
L'écriture trigonométrique de z est alors z=∣z∣(cos(θ)+isin(θ))
L'écriture exponentielle de z est alors z=∣z∣eiθ
L'écriture trigonométrique de z1 est alors
z1=2(cos(4π)+isin(4π))
L'écriture exponentielle de z1 est alors
z1=2ei4π
Nous remarquons que z2 est le conjugué de z1.
Soit z un nombre complexe dont le module est ∣z∣ et θ un argument de z. On note z le conjugué de z.
L'écriture exponentielle de z est alors z=∣z∣eiθ
L'écriture exponentielle de z est alors z=∣z∣e−iθ
Il en résulte donc que : L'écriture exponentielle de z2 est alors
z2=2e−i4π
L'écriture trigonométrique de z2 est alors
z2=2(cos(4−π)+isin(4−π))
On peut simplifier cette écriture sous la forme z2=2(cos(4π)−isin(4π))
cos(−x)=cos(x) et sin(−x)=−sin(x)
Question 2
Pour tout entier naturel n, on pose Sn=(1+i)n+(1−i)n.
Déterminer la forme trigonométrique de Sn.
Correction
On rappelle que d'après la question 1 , on sait que : 1+i=2ei4π et 1−i=2e−i4π Sn=(1+i)n+(1−i)n équivaut successivement à : Sn=(2ei4π)n+(2e−i4π)n
Pour chacune des deux affirmations suivantes, dire si elle est vraie ou fausse en justifiant la réponse.
Pour tout entier naturel n, le nombre complexe Sn est un nombre réel.
Correction
La proposition est vraie. D'après la question 2, nous savons que Sn=2(2)n×cos(4nπ). Or 2 est un réel et (2)n est également un réel. De plus, −1≤cos(n4π)≤1. Cela signifie donc que cos(n4π) est aussi un réel. Nous avons donc le produit de 3 réels. Il en résulte donc que pour tout entier naturel n, le nombre complexe Sn est un nombre réel.
Question 4
Il existe une infinité d’entiers naturels n tels que Sn=0.
Correction
La proposition est vraie. Sn=0 équivaut successivement à : 2(2)n×cos(4nπ)=0 cos(4nπ)=2(2)n0 cos(4nπ)=0 cos(4nπ)=cos(2π)
cos(a)=cos(b)⇔⎩⎨⎧aa=ou=b+2kπ−b+2kπ avec k∈Z. Ce sont les solutions sur R.
cos(4nπ)=cos(2π)⇔⎩⎨⎧4nπ4nπ=ou=2π+2kπ−2π+2kπ avec k∈Z. On divise les égalités par π, cela nous donne :
cos(4nπ)=cos(2π)⇔⎩⎨⎧4n4n=ou=21+2k−21+2k avec k∈Z.
cos(4nπ)=cos(2π)⇔⎩⎨⎧nn=ou=24+2×4k−24+2×4k avec k∈Z.
cos(4nπ)=cos(2π)⇔⎩⎨⎧nn=ou=2+8k−2+8k avec k∈Z. Soit k∈Z. Lorsque n=2+8k ou lorsque n=−2+8k alors Sn=0. Donc il y a bien une infinité de valeurs pour lesquelles Sn=0.
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