Pour tout entier naturel
n, posons la propriété
Pn:21≤un≤un+1≤1Etape d’initialisationOn sait que
u0=21 et
u1=u0−u0×ln(u0) ainsi
u1=21−21×ln(21) ≈0,85.
Ainsi :
21≤u0≤u1≤1La propriété
P0 est vraie.
Etape d’heˊreˊditeˊOn suppose qu'il existe un entier
k tel que la propriété
Pk soit vraie c'est-à-dire :
21≤uk≤uk+1≤1 et vérifions si la propriété est également vraie au rang
k+1 c'est-à-dire :
21≤uk+1≤uk+2≤1Par hypothèse de récurrence,
21≤uk≤uk+1≤1 , or
f:x↦x−xln(x) une fonction croissante sur ]0;1] et donc croissante en particulier sur
[21;1]. L'ordre est donc conservé , ainsi :
f(21)≤f(uk)≤f(uk+1)≤f(1) . Comme
f(x)=x−xln(x) alors :
f(uk)=uk+1 et
f(uk+1)=uk+2 . Il vient alors que :
f(21)≤uk+1≤uk+2≤f(1) .
De plus :
f(21)=21−21×ln(21) ≈0,85 et
f(1)=1Ainsi :
21≤21−21×ln(21) ≤uk+1≤uk+2≤1Finalement :
21≤uk+1≤uk+2≤1Ainsi la propriété
Pk+1 est vraie.
ConclusionPuisque la propriété
P0 est vraie et que nous avons prouvé l'hérédité, on peut en déduire, par le principe de récurrence que pour tout entier naturel
n, on a
Pn vraie, c'est à dire que pour tout entier naturel
n,
0,5≤un≤un+1≤1 .