Soit n un nombre entier naturel. On considère les deux applications f et g suivantes : f:{Nn⟶⟼Nf(n)=2n et g:⎩⎨⎧Nn⟶⟼Ng(n)=⎩⎨⎧2n2n−1sisinestpairnestimpair
Etudier l'injectivité de f.
Correction
soit n1 et n2 deux nombres entiers naturels. On a : (n1=n2)⟹(2n1=2n2)⟹(f(n1)=f(n2)) Donc f est injective.
Question 2
Etudier la surjectivité de f.
Correction
Selon la définition de l'application f, les images y appartiennent à N. De plus les antécédents associés n doivent également appartenir à N. Or l'image y=1∈N n'admet pas d'antécédent appartenant à N. En conclusion certaines image, comme y=1 n'admettent pas d'antécédent par f. Finalement f n'est pas surjective.
Question 3
Etudier l'injectivité de g.
Correction
Selon la définition de g, on constate que les antécédents n1=2 et n2=3 conduisent à la même image à savoir g(n1=2)=g(n2=2)=1. Ceci constitue un contre exemple à la définition de l'injection. Donc g est une application non injective.
Question 4
Etudier la surjectivité de g.
Correction
Selon la définition de l'application g, les images possible doivent appartenir à N. Or, si l'antécédent n est pair alors son image est la moitié. Ainsi, posons n=2p avec p∈N. Dans ce cas on a g(n=2p)=p∈N. Donc, pour l'application g, quelque soit l'image y=p∈N il est possible de trouver un antécédent par g, à savoir le double 2p∈N. Finalement l'application g est surjective. Et g n'est pas une bijection.
Question 5
Etudier l'injectivité de g∘f.
Correction
On constate que l'image par f d'un antécédent n∈N est nécessairement paire. De fait f(n) à pour image par g la moitié, à savoir n∈N. Donc si n∈N alors g(f(n))=n∈N. Donc l'application g∘f se comporte comme l'identité IdN. On a alors : g∘f:{Nn⟶⟼N(g∘f)(n)=g(f(n))=n On peut donc en conclure que l'application g∘f est bijective. De fait, l'application g∘f est injective.
Question 6
Etudier la surjectivité de g∘f.
Correction
D'après la question précédente, on sait que l'application g∘f est bijective. De fait, l'application g∘f est surjective.
Question 7
Etudier l'injectivité de f∘g.
Correction
Soit n∈N, donc n est soit par ou impair. De fait on a : ∙g(n)=2n∈N si n est pair ; ∙∙g(n)=2n−1∈N si n est impair. Donc, l'image par f de g(n) est donc le double de g(n), à savoir 2g(n) : ∙f(g(n))=2×2n=n∈N si n est pair ; ∙∙f(g(n))=2×2n−1=n−1∈N si n est impair. Donc l'application f∘g se définit comme : f∘g:⎩⎨⎧Nn⟶⟼N(f∘g)(n)=f(g(n))=⎩⎨⎧nn−1sisinestpairnestimpair Selon la définition de f∘g, on constate que les antécédents n1=2 et n2=3 conduisent à la même image à savoir (f∘g)(n1=2)=(f∘g)(n2=2)=2. Ceci constitue un contre exemple à la définition de l'injection. Donc f∘g est une application non injective.
Question 8
Etudier la surjectivité de f∘g.
Correction
L'application f∘g se définit comme : f∘g:⎩⎨⎧Nn⟶⟼N(f∘g)(n)=f(g(n))=⎩⎨⎧nn−1sisinestpairnestimpair Autrement dit, l'image (f∘g)(n)=f(g(n)) est toujours paire. De plus, selon la définition de l'application f∘g les images y doivent toutes appartenir à N. Autrement dit toutes les images y impaires n′admettentpasd′anteˊceˊdent par l'application f∘g. Finalement, l'application f∘g n'est pas surjective.
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