Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chacune de ces questions, une seule des réponses proposées est exacte. On demande bien sûr de justifier. On munit le plan complexe d'un repère orthonormé direct (O;u;v).
Question 1
Un argument, à 2π près, de la racine P(z)=3(πz+19) est :
−2π
0
2π
π
Correction
La bonne réponse est d. Résolvons P(z)=0. 3(πz+19)=0 équivaut successivement à πz+19=30 πz+19=0 πz=−19 z=π−19. Il n'y a aucun intérêt à connaitre la valeur exacte de z, ce que l'on remarque aisément c'est le signe de z. En effet, z est un réel strictement négatif. Autrement dit, on peut écrire que La forme trigonométrique de z est z=π19(cos(π)+isin(π)) car cos(π)=−1 et sin(π)=0 Ainsi , l'écriture exponentielle de z est z=π19eiπ. Il en résulte qu'un argument de z est π.
Question 2
On pose B=e−i4π alors la forme exponentielle de β−1 est :
−e−i4π
−ei4π
e3i4π
Correction
La bonne réponse est c. Dans un premier temps le conjugué de B=e−i4π est B=ei4π. Ainsi β−1=ei4π−1 équivaut successivement à β−1=−e−i4π. Or −1=eiπ, d'où β−1=eiπe−i4π β−1=ei(π−4π)
β−1=e3i4π
Question 3
Le nombre complexe A=(iei5π)2015 ...
est réel
est imaginaire pure
a une partie imaginaire strictement négative
a une partie réelle strictement positive
Correction
La bonne réponse est b. A=(iei5π)2015 équivaut successivement à A=(i)2015(ei5π)2015 On calcule d'une part (i)2015=(i)2014×i (i)2015=(i2)1012×i (i)2015=(−1)1012×i (i)2015=i On calcule d'autre part (ei5π)2015=ei5π×2015 (ei5π)2015=ei403π or 403π=2×201π+π donc 403π=π+2kπ. Donc une mesure principale de403π est π. D'où (ei5π)2015=eiπ (ei5π)2015=−1 Finalement A=(i)2015(ei5π)2015s'écrit A=i×(−1)
A=−i
Question 4
On pose j=(ei3π)2 Alors :
j2+j+1=−1
j2+j+1=j
j2+j+1=1
j2+j+1=0
Correction
La bonne réponse est d.
eiθ=cos(θ)+isin(θ)
Tout d'abord commençons à simplifier j=(ei3π)2qui s'écrit j=e2i3π. Ainsi j2+j+1=(e2i3π)2+e2i3π+1 équivaut successivement à j2+j+1=e4i3π+e2i3π+1 j2+j+1=cos(34π)+isin(34π)+cos(32π)+isin(32π)+1 j2+j+1=−21−i23−21+i23+1
j2+j+1=0
Question 5
Pour tout θ nombre réel, on considère que z=1−e−iθ, alors :
Le conjugué de z est z=1+e−iθ
Un argument de z est θ
Un argument de z est −θ
Le module de z est 1−2cos(θ)+1
Correction
La bonne réponse est d.
eiθ=cos(θ)+isin(θ)
cos2(θ)+sin2(θ)=1
cos(−θ)=cos(θ)
sin(−θ)=−sin(θ)
z=1−e−iθ équivaut successivement à z=1−(cos(−θ)+isin(−θ)) z=1−(cos(θ)−isin(θ)) z=1−cos(θ)+isin(θ) On calcule maintenant le module de z. Ainsi ∣z∣=(1−cos(θ))2+(sin(θ))2 équivaut successivement à ∣z∣=1−2cos(θ)+cos2(θ)+sin2(θ) ∣z∣=1−2cos(θ)+1 ∣z∣=2−2cos(θ) ∣z∣=2(1−1cos(θ))
∣z∣=21−1cos(θ)
Question 6
Soient z1 et z2 les solutions de l'équation z2+z+1=0 alors :
z1z2=1
z1z2=−1
z1z2=3
z1z2=−3
Correction
La bonne réponse est a. z2+z+1=0 Δ=−3, il existe donc deux racines complexes conjuguées notées z1et z2 tels que z1=2a−b−i−Δ et z2=2a−b+i−Δ z1=2−1−i3 et z2=2−1+i3. Donc S={2−1−i3;2−1−i3} Or z1z2=(2−1−i3)(2−1+i3) z1z2=(2−1−i3)(2−1+i3) z1z2=41−i3+i3−3i2 z1z2=41+3
z1z2=1
Question 7
Dans un repère orthonormé direct (O;u;v) du plan complexe, on considère l'application f qui à tout point M d'affixe z où z=−2 associe le point M′ d'affixe z′=z+2z−1. L'ensemble des points M tels que OM′=1 est :
Une droite privée d'un point
Un cercle privé d'un point
Une droite
Un cercle
Correction
La bonne réponse est c. L'expression OM′=1 se traduit à l'aide d'un module. En effet, la distance OM′correspond au module de z′. Ainsi Soit z=−2. OM′=1équivaut successivement à ∣z′∣=1 ∣∣z+2z−1∣∣=1 ∣z+2∣∣z−1∣=1 ∣z−1∣=∣z+2∣ On pose zA=1et zB=−2 ainsi ∣z−zA∣=∣z−zB∣. Il en résulte que AM=BM. L'ensemble des points M du plan tel que OM′=1 est la médiatrice du segment [AB].
Question 8
Soit z un nombre complexe non nul tel que z=x+iy où x et y sont des réels. Soit z′=z1. L'écriture algébrique de z′ est :
x2+y2x+ix2+y2y
x2+y2x−ix2+y2y
x2+y2y+ix2+y2x
x2+y2y−ix2+y2x
Correction
La bonne réponse est b. z′=z1 équivaut successivement à z′=x+iy1 z′=(x+iy)(x−iy)x−iy z′=x2+y2x−iy
z′=x2+y2x−ix2+y2y
Question 9
La forme exponentielle de Z=−2(cos(−9π)+isin(−9π)) est :
Z=−2e−i9π
Z=2e−i9π
Z=2ei98π
Aucune des trois propositions ci-dessus n'est correcte
Correction
La bonne réponse est c.
eiθ=cos(θ)+isin(θ)
Z=−2(cos(−9π)+isin(−9π)) équivaut successivement à Z=−2e−i9π or −1=eiπ. Il vient alors Z=2e−i9πeiπ Z=2ei(−9π+π)
Z=2ei98π
Question 10
Dans un repère orthonormé direct (O;u;v) du plan complexe, on considère les points A, B et C d'affixes respectives zA=2+i; zB=−3−2i et zC=i. L'affixe du point D tel que DBAC soit un parallélogramme , est égale à :
−1−4i
5+2i
−5
Aucune des trois propositions ci-dessus n'est correcte
Correction
La bonne réponse est d. Pour que le quadrilatère DBAC soit un parallélogramme, il faut que DB=CA ou encore zDB=zCA. On note zD l'affixe du point D. D'une part :zDB=zB−zD c'est-à-dire zDB=−3−2i−zD D'autre part :zCA=zA−zC c'est-à-dire zCA=2+i−i=2 Il vient alors que zDB=zCA équivaut successivement à −3−2i−zD=2 −zD=2+3+2i −zD=5+2i
zD=−5−2i
Question 11
Pour tout entier naturel n, on note An le point d'affixe zn défini par z0=1 et zn+1=eiπ(1+i)zn. On définit la suite (rn) par rn=∣zn∣ pour tout entier naturel n.
la suite (rn) est convergente.
la suite (rn) est divergente.
la suite (rn) est géométrique de raison q=−2.
la suite (rn) est arithmétique de raison r=2.
Correction
La bonne réponse est b. Simplifions l'expression zn+1=eiπ(1+i)zn. En effet eiπ=cos(π)+isin(π)=−1. Donc zn+1=−1(1+i)zn=(−1−i)zn Nous allons dans un premier temps montrer que la suite (rn) est une suite géométrique. On sait que rn=∣zn∣ D'où rn+1=∣zn+1∣ rn+1=∣(−1−i)zn∣ Or ∣a×b∣=∣a∣×∣a∣, donc rn+1=∣−1−i∣×∣zn∣. On calcule ∣−1−i∣=2=2 rn+1=2×∣zn∣ rn+1=2×rn. Il en résulte que (rn) est une suite géométrique de raison q=2. Calculons le premier terme de la suite(rn). r0=∣z0∣, or z0=1 donc r0=∣z0∣=1 Nous pouvons maintenant exprimer rnen fonction de n. Il vient alors que rn=r0×qn rn=(2)n Calculons maintenant n→+∞limrn=n→+∞lim(2)n. 2>1d'où n→+∞lim(22)n=+∞~. La suite (rn) est divergente.
Question 12
Les nombres réels a et b tels que pour tout nombre complexe z, on ait z3+(2−i)z2+(1−2i)z−i=(z−i)(z2+az+b) sont :
a=−2 et b=1
a=−2 et b=−1
a=2 et b=1
a=2 et b=−1
Correction
La bonne réponse est c. (z−i)(z2+az+b)=z3+az2+bz−iz2−iaz−ib équivaut successivement à (z−i)(z2+az+b)=z3+z2(a−i)+z(b−ia)−ib Or on veut que z3+(2−i)z2+(1−2i)z−i=(z−i)(z2+az+b) autrement dit z3+(2−i)z2+(1−i)z−i=z3+z2(a−i)+z(b−ia)−ib Deux polyn\^{o}mes sont égaux si et seulement leurs coefficients respectifs sont égaux, par identification on obtient le système suivant ⎩⎨⎧a−ib−ia−ib===2−i1−2i−i d'où ⎩⎨⎧ab−iab===21−2i1