On a :
Z=i=1∑n((−32)ik=i∑n(ki)3k)=i=1∑n(k=i∑n(ki)(−32)i3k)Soit encore :
Z=i=1∑n(k=i∑n(ki)(−2)i3i3k)=i=1∑n(k=i∑n(ki)(−2)i3k−i)A ce stade on voit apparaître une expression "qui ressemble" à un binôme de
Newton. En effet, pour
x et
y réels et
n∈N, on a la formule suivante :
(x+y)n=k=0∑n(nk)xkyn−kCe qui nous permet, par simple obervation, de comprendre que la somme qui doit accompagner l'expression
(ki)(−2)i3k−i doit porter sur l'indice de sommation
i (et non
k). En outre, la sommation sur l'indice
i doit débuter à
0 pour être en accord avec la formule du binôme de
Newton, et non
1 comme dans l'expression de
Z. On va donc devoir faire un jeu d'écriture pour faire débuter la somme sur
i à l'indice
0. Ainsi, on va écrire que :
Z=k=1∑n(i=1∑n(ki)(−2)i3k−i)=k=1∑n(i=0∑n(ki)(−2)i3k−i−3k)La somme
i=0∑n(ki)(−2)i3k−i fait apparaître des termes
i>k qui vont de
k+1 jusqu'à
n. Or ces termes font tous
0 car dans l'expression du coefficient binôniale
(ki) on doit impérativement avoir
i⩽k. Donc, on obtient :
Z=k=1∑n(i=0∑k(ki)(−2)i3k−i−3k)=k=1∑n((−2+3)k−3k)=k=1∑n(1k−3k)Ce qui nous donne :
Z=k=1∑n(1−3k)=k=1∑n1−k=1∑n3kOr,
k=1∑n1=n, et
k=1∑n3k=3×1−31−3n=−23(3n−1). D'où :
Ce qui nous donne donc :
Z=n−23(3n−1)♣Remarque:On a
Z=n−23(3n−1)=n−23n+1−3.
Mais
3n+1 est un nombre entier impair, tout comme
3. Donc leur différence
3n+1−3 est un nombre entier naturel
pair. Ainsi le nombre
23n+1−3 est un nombre entier naturel
pair. De fait, comme
n∈N⋆, la valeur de
Z est nécessairement un nombre entier relatif, donc
Z∈Z.