Déterminons un équivalent de
(ln(n!))2 lorsque
n⟶+∞.
On a :
ln(n!)=ln (n×(n−1)×(n−2)×⋯×2×1)=ln(n)+ln(n−1)+ln(n−2)+⋯+ln(2)+ln(1)Ainsi :
ln(n!)=k=1∑nln(k)Considérons maintenant que
n⟶+∞. On a alors :
k=1∑nln(k)n⟶+∞∼∫1nln(k)dkAvec une intégration par partie, on obtient :
∫1nln(k)dk=∫1n1×ln(k)dk=[kln(k)−k]1n=nln(n)−n+1=n(ln(n)−1)+1Puis, on a :
n(ln(n)−1)+1n⟶+∞∼nln(n)D'où, on trouve que :
ln(n!)n⟶+∞∼nln(n)De fait, on en déduit que :
(ln(n!))2n⟶+∞∼n2ln2(n)Notons, pour tout nombre entier naturel
n,
an=(ln(n!))2⩾0.
Faisons maintenant usage de la règle de D'Alembert. On a alors :
n⟶+∞lim∣an∣∣an+1∣=n⟶+∞limanan+1=n⟶+∞lim(ln(n!))2(ln((n+1)!))2Mais, on peut écrire que :
(ln(n!))2(ln((n+1)!))2n⟶+∞∼n2ln2(n)(n+1)2ln2(n+1)n⟶+∞∼n2ln2(n)n2ln2(n)n⟶+∞∼1On en déduit donc que :
n⟶+∞lim∣an∣∣an+1∣=1.
Ceci nous permet d'affirmer que la rayon de convergence de la série entière considérée est
R=11=1.