On considère une plaque circulaire métallique, homogène, linéaire et isotrope de rayon unité. Expérimentalement, les faces de cette plaque sont isolées et on s'arrange pour que le contour supérieur soit à la température T1>0 et le contour inférieur à la température T2>0. On note par r et θ, avec r∈[0;1] et θ∈[0;2π[, les coordonnées des points matériels (physiques) de cette plaque. Ceci se représente par la figure suivante par :
On note par T la fonction température de cette plaque et on a : T:⎩⎨⎧[0;1]×[0;2π[(r;θ)⟶⟼RT(r;θ) Les conditions initiales de bord se traduisent par : T(r=1;θ):⎩⎨⎧T1T2sisi0<θ<ππ<θ<2π On laisse le temps à la plaque de voir sa température s'établir et devenir stationnaire. En ce sens la dépendance temporelle de la température n'est pas à prendre en compte. L'équation de la chaleur à résoudre est donc la suivante : r2∂r2∂2T(r;θ)+r∂r∂T(r;θ)+∂θ2∂2T(r;θ)=0 Bien évidemment, l'évolution de la température au sein de la plaque impose que la température est bornée (afin de s'assurer que la plaque ne soit pas détruite) de telle façon à pouvoir écrire que : ∀r∈[0;1],∀θ∈[0;2π[,∣T(r;θ)∣<K(K∈R+) Les conditions et hypothèses, fixant le cadre de ce travail, permettent d'envisager l'écriture d'une solution, mathématiquement et physiquement acceptable, de la forme (dénommée aˋ variables seˊpareˊes ) suivante : T(r;θ)=R(r)×Θ(θ) Les termes R et Θ désignent deux fonctions réelles, au moins deux de classe C2 sur les intervalles considérés. ▶Information Utile On donne la série suivante : n=0∑+∞2n+1r2n+1sin((2n+1)θ)=21arctan(1−r22rsin(θ)) rsin(θ)+3r3sin(3θ)+5r5sin(5θ)+7r7sin(7θ)+⋯=21arctan(1−r22rsin(θ))
Question 1
Partie 1 - Eˊquation diffeˊrentielle d’Euler, cas de Cauchy Soit λ un nombre réel positif. On considère l'équation différentielle lineˊaire, notée (E) de type Euler et qui est référencée sous le nom de Cauchy, suivante (E):r2R′′(r)+rR′(r)−λ2R(r)=0 dans laquelle R est la fonction que nous recherchons et de dépendance radiale symbolisée par la variable r.
Soit k un nombre réel. On recherche une solution simple à l'équation différentielle (E) de la forme R(r)=rk. Déterminer les valeurs de k qui sont possibles.
Correction
Si R(r)=rk alors R′(r)=krk−1 et R′′(r)=k(k−1)rk−2. Donc on a : (E):r2k(k−1)rk−2+rkrk−1−λ2R(r)=0 Ainsi : (E):k(k−1)rk+krk−λ2rk=0 Soit : (k(k−1)+k−λ2)rk=0 Comme rk ne peut-être toujours nul, on en déduit alors que : k(k−1)+k−λ2=0⟺k2−k+k−λ2=0⟺k2−λ2=0⟺k2=λ2 Donc les deux valeurs de k qui sont possibles sont : k=±λ
Question 2
Sachant que l'équation différentielle (E) est lineˊaire, donner la solution générale R(r) recherchée.
Correction
Sachant que l'équation différentielle (E) est lineˊaire, la solution générale R(r) recherchée est : R(r)=Arλ+Br−λ(A;B)∈R2
Question 3
Dans le cas physique d'une fonction R recherchée qui doit admettre en r=0 une solution finie (c'est-à-dire non infinie), donc qui ne diverge pas aˋ l’origine, donner la solution de (E) qui soit physiquement acceptable.
Correction
Dans le cas physique d'une fonction R recherchée qui doit admettre en r=0 une solution finie (c'est-à-dire non infinie) on doit absolument avec B=0 car le terme r−λ diverge à l'origine. De fait, on a : R(r)=ArλA∈R
Question 4
Partie 2 - Eˊquation diffeˊrentielle ordinaire Soit λ un nombre réel positif. On considère l'équation différentielle lineˊaire, notée (H), suivante (H):Θ′′(θ)+λ2Θ(θ)=0 dans laquelle Θ est la fonction que nous recherchons et de dépendance angulaire symbolisée par la variable θ.
Sachant que l'équation différentielle (H) est lineˊaire, donner la solution générale Θ(θ) recherchée.
Correction
Sachant que l'équation différentielle (H) est lineˊaire la solution générale Θ(θ) recherchée est : Θ(θ)=Ccos(λθ)+Dsin(λθ)(C;D)∈R2
Question 5
En outre, pour être physiquement acceptable, la fonction Θ doit être 2π-périodique et de classe C∞ sur R. Déterminer les valeurs possibles de λ.
Correction
En outre, pour être physiquement acceptable, la fonction Θ doit être 2π-périodique et de classe C∞ sur R. Donc λ doit être un nombre entier naturel. Ainsi : λ=m∈N Et de fait : Θ(θ)=Ccos(mθ)+Dsin(mθ)(m∈N;(C;D)∈R2)
Question 6
Dans la littérature scientifique, comment est appelée l'équation différentielle lineˊaire(H) ?
Correction
Dans la littérature scientifique, l'équation différentielle lineˊaire(H) est connue sous le nom d'eˊquation diffeˊrentielle d’un oscillateur harmonique.
Question 7
Partie 3 - Solution aˋ notre probleˋme thermique de plaque On considère maintenant l'équation de la chaleur à résoudre : r2∂r2∂2T(r;θ)+r∂r∂T(r;θ)+∂θ2∂2T(r;θ)=0 On envisage l'écriture d'une solution de la forme aˋ variables seˊpareˊes suivante : T(r;θ)=R(r)×Θ(θ)
Déterminer l'équation différentielle satisfaite par la fonction radiale R.
Correction
On a T(r;θ)=R(r)×Θ(θ). Donc on a : r2Θ(θ)∂r2∂2R(r)+rΘ(θ)∂r∂R(r)+R(r)∂θ2∂2Θ(θ)=0 Divisons cette équation par R(r)×Θ(θ). On obtient donc : r2R(r)×Θ(θ)Θ(θ)∂r2∂2R(r)+rR(r)×Θ(θ)Θ(θ)∂r∂R(r)+R(r)×Θ(θ)R(r)∂θ2∂2Θ(θ)=R(r)×Θ(θ)0 En simplifiant : r2R(r)1∂r2∂2R(r)+rR(r)1∂r∂R(r)+Θ(θ)1∂θ2∂2Θ(θ)=0 Soit encore : r2R(r)1∂r2∂2R(r)+rR(r)1∂r∂R(r)=−Θ(θ)1∂θ2∂2Θ(θ) Les deux membres de cette dernière égalités dépendent de variabilités différentes. La seule possibilité est que chaque membre soit égale à une même constante scalaire k∈R. Afin de retrouver l'équation de Cauchy, on va poser k=−λ2⩽0. De sorte que : r2R(r)1∂r2∂2R(r)+rR(r)1∂r∂R(r)=−λ2 Ainsi en multipliant par R(r) on obtient : r2∂r2∂2R(r)+r∂r∂R(r)=−λ2R(r) Finalement, en remarquant que toute la dépendance de cette équation est purement radiale;, on obtient l'équation recherchée : r2dr2d2R(r)+rdrdR(r)+λ2R(r)=0
Question 8
Donner la forme de la solution R(r) qui soit en accord avec nos hypothèses de travail.
Correction
D'après la première partie de cette épreuve, la forme de la solution R(r) qui soit en accord avec nos hypothèses de travail, qui impliquent λ=m∈N, est : R(r)=Arm(m∈N;A∈R)
Question 9
Déterminer l'équation différentielle satisfaite par la fonction angulaire Θ.
Correction
On a donc : λ2=−Θ(θ)1∂θ2∂2Θ(θ) Ce qui nous donne : λ2Θ(θ)=−∂θ2∂2Θ(θ) L'équation différentielle satisfaite par la fonction angulaire Θ est : ∂θ2∂2Θ(θ)+λ2Θ(θ)=0 En observant que l'unique variabilité de cette équation est angulaire, on en déduit finalement que : dθ2d2Θ(θ)+λ2Θ(θ)=0
Question 10
Donner la forme de la solution Θ(θ) qui soit en accord avec nos hypothèses de travail.
Correction
D'après ce qui précèdent la forme de la solution Θ(θ) qui soit en accord avec nos hypothèses de travail est : Θ(θ)=Ccos(mθ)+Dsin(mθ)(m∈N;(C;D)∈R2)
Question 11
Donner la forme de la solution T(r;θ).
Correction
La forme de la solution T(r;θ) est donc la suivante : T(r;θ)=R(r)×Θ(θ) Soit : T(r;θ)=Arm×(Ccos(mθ)+Dsin(mθ)) Comme A, C et D sont des constantes réelles, on a donc : T(r;θ)=rm×(Acos(mθ)+Bsin(mθ)) Dans cette relation on a posé A=AC∈R et B=AD∈R.
Question 12
Par linéarité, nous envisagerons d'écrire la solution T de notre problème de thermique de la plaque comme étant une superposition (ou combinaison) linéaire, sur toutes les valeurs possibles du nombre λ, de la forme solution de la question précédente. Écrire explicitement la forme solution mathématique ainsi obtenue.
Correction
Par linéarité, nous pouvons écrire que la forme solution mathématique ainsi obtenue est donnée par : T(r;θ)=m=0∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Dans le but de faire apparaître dans la suite des développements une Série de Fourier, distinguons le cas m=0 du cas m=0. T(r;θ)=r0×(A0cos(0θ)+B0sin(0θ))+m=1∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Ce qui nous donne : T(r;θ)=1×(A0×1+B0×0)+m=1∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Soit : T(r;θ)=A0+m=1∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Que nous allons préféré écrire comme : T(r;θ)=22A0+m=1∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Et finalement : T(r;θ)=2a0+m=1∑+∞(rm×(Amcos(mθ)+Bmsin(mθ))) Dans cette relation le terme a0 est une constante réelle et pour tout m∈N⋆ les quantités Am et Bm sont des nombres réels qu'ils nous faudra déterminer.
Question 13
En écrivant la solution de la question précédente pour r=1, c'est-à-dire en écrivant formellement T(r=1;θ), faites clairement apparaître une seˊrie de Fourier, à savoir une forme du type : T(r=1;θ)=2a0+m=1∑+∞(amcos(mθ)+bmsin(mθ)) Dans cette relation a0 est un réel et, pour tout nombre entier naturel m non nul, les termes am et bm désignent des quantités réelles.
Correction
En écrivant la solution de la question précédente pour r=1on obtient une forme du type : T(r=1;θ)=2a0+m=1∑+∞(amcos(mθ)+bmsin(mθ)) Avec, pour tout m∈N⋆, am=Am et bm=Bm.
Question 14
Déterminer l'expression (simple) de a0 en fonction de T1 et T2.
Correction
L'expression de a0 est donnée par : a0=π1∫02πT(r=1;θ)dθ Soit : a0=π1(∫0πT1dθ+∫π2πT2dθ) Soit encore : a0=π1(T1∫0π1dθ+T2∫π2π1dθ) Ce qui nous donne : a0=π1(T1π+T2π) Ainsi : a0=ππ(T1+T2) En simplifiant, on, obtient finalement : a0=T1+T2
Question 15
Soit m∈N⋆. Déterminer l'expression (simple) de am.
Correction
Soit m∈N⋆. L'expression de am est : am=π1∫02πT(r=1;θ)cos(mθ)dθ Soit : am=π1(∫0πT1cos(mθ)dθ+∫π2πT2cos(mθ)dθ) Soit encore : am=π1(T1∫0πcos(mθ)dθ+T2∫π2πcos(mθ)dθ) Ce qui nous donne : am=mπ1(T1[sin(mθ)]0π+T2[sin(mθ)]π2π) Finalement, on trouve que am=0
Question 16
Soit m∈N⋆. Déterminer l'expression générale de bm en fonction de m, π, T1 et T2.
Correction
Soit m∈N⋆. L'expression générale de bm est donnée par : bm=π1∫02πT(r=1;θ)sin(mθ)dθ Soit : bm=π1(∫0πT1sin(mθ)dθ+∫π2πT2sin(mθ)dθ) Soit encore : bm=π1(T1∫0πsin(mθ)dθ+T2∫π2πsin(mθ)dθ) Ce qui nous donne : bm=−mπ1(T1[cos(mθ)]0π+T2[cos(mθ)]π2π) Ainsi : bm=−mπ1(T1(cos(mπ)−1)+T2(1−cos(mπ))) De fait : bm=−mπ1(−T1(1−cos(mπ))+T2(1−cos(mπ))) Ce qui nous permet d'écrire que : bm=mπ1(T1(1−cos(mπ))−T2(1−cos(mπ))) En factorisant : bm=mπT1−T2(1−cos(mπ)) Donc : bm=mπT1−T2(1−(−1)m)
Question 17
On se place maintenant dans la situation des nombresmpairs. Dans ce cas précis, donner l'expression du terme bm.
Correction
Si m est pair donc de la forme m=2p, avec p∈N⋆, alors on a : (−1)m=(−1)2p=((−1)2)p=(1)p=1 Et on en déduit que : b2p=0
Question 18
On se place maintenant dans la situation des nombresmimpairs. Dans ce cas précis, donner l'expression du terme bm.
Correction
Si m est impair donc de la forme m=2p+1, avec p∈N, alors on a : (−1)m=(−1)2p+1=(−1)×(−1)2p=−1×1=−1 Et on en déduit que : b2p+1=(2p+1)πT1−T2(1−(−1)) Donc : b2p+1=(2p+1)π2(T1−T2)
Question 19
Démontrer alors que : T(r;θ)=2T1+T2+πT1−T2arctan(1−r22rsin(θ))
Correction
On a alors : T(r;θ)=2T1+T2+m=1∑+∞(rm×(0cos(mθ)+mπT1−T2(1−(−1)m)sin(mθ))) Ce qui nous donne, en tenant compte uniquement des contributions impaires, la relation suivante : T(r;θ)=2T1+T2+p=0∑+∞(r2p+1(2p+1)π2(T1−T2)sin((2p+1)θ)) Soit encore : T(r;θ)=2T1+T2+π2(T1−T2)p=0∑+∞(r2p+12p+11sin((2p+1)θ)) D'où : T(r;θ)=2T1+T2+2πT1−T2p=0∑+∞(2p+1r2p+1sin((2p+1)θ)) Or, le sujet nous apprend que : p=0∑+∞(2p+1r2p+1sin((2p+1)θ))=21arctan(1−r22rsin(θ)) Ce qui nous permet d'écrire que : T(r;θ)=2T1+T2+2πT1−T221arctan(1−r22rsin(θ)) Finalement, on a bien démontré que : T(r;θ)=2T1+T2+πT1−T2arctan(1−r22rsin(θ))
Question 20
On se place dans le cas particulier pour lequel T1=2 et T2=1. Voici deux propositions de surface de température pour la plaque étudiée :
En vous justifiant, laquelle de ces deux figures est celle qui correspond à notre étude ?
Correction
Dans le cas particulier pour lequel T1=2 et T2=1 la propositions de surface de température pour la plaque étudiée qui correspond à notre étude est la Proposition B (celle de droite). En effet, c'est la seule qui indique, pour r=1, une discontinuité brutale de température en θ=π.
Question 21
Démontrer que l'on a : n=0∑+∞2n+1r2n+1sin((2n+1)θ)=21arctan(1−r22rsin(θ))
Correction
Notons par : S=p=0∑+∞(2p+1r2p+1sin((2p+1)θ)) On a alors, avec i2=−1, la relation suivante : S=p=0∑+∞(2p+1r2p+12iei(2p+1)θ−e−i(2p+1)θ) Soit : S=2i1p=0∑+∞(2p+1r2p+1(ei(2p+1)θ−e−i(2p+1)θ)) Soit encore : S=2i1p=0∑+∞(2p+1r2p+1((eiθ)2p+1−(e−iθ)2p+1)) Ce qui s'écrit aussi sous la forme : S=2i1p=0∑+∞(2p+11((reiθ)2p+1−(re−iθ)2p+1)) En faisant apparaitre les deux sommations, on obtient : S=2i1(p=0∑+∞2p+11(reiθ)2p+1−p=0∑+∞2p+11(re−iθ)2p+1) On désigne par z un nombre complexe de module vérifiant ∣z∣⩽1. Dans ce cas, on a la série suivante : argtanh(z)=p=0∑+∞2p+1z2p+1 De fait, on en déduit que : S=2i1(argtanh(reiθ)−argtanh(re−iθ)) De plus, si X et Y sont deux nombres complexes alors on a : tanh(X−Y)=1−tanh(X)tanh(Y)tanh(X)−tanh(Y) Ce qui implique que : argtanh(tanh(X−Y))=argtanh(1−tanh(X)tanh(Y)tanh(X)−tanh(Y)) Ce qui nous donne donc : X−Y=argtanh(1−tanh(X)tanh(Y)tanh(X)−tanh(Y)) On pose alors : {XY==argtanh(reiθ)argtanh(re−iθ) Ce qui nous permet d'écrire que : X−Y=argtanh(1−tanh((argtanh(reiθ))tanh(argtanh(re−iθ))tanh(argtanh(reiθ))−tanh(argtanh(re−iθ))) Soit : X−Y=argtanh(1−reiθre−iθreiθ−re−iθ) Soit encore : X−Y=argtanh(1−r2e0reiθ−re−iθ) En factorisant par r on obtient : X−Y=argtanh(1−r2r(eiθ−e−iθ)) En introduisant la formule d'Euler relative au sinus, on trouve que : X−Y=argtanh⎝⎛1−r22ir(2ieiθ−e−iθ)⎠⎞=argtanh(1−r22irsin(θ)) Ainsi on trouve que : argtanh(reiθ)−argtanh(re−iθ)=argtanh(i1−r22rsin(θ)) On désigne par z=ix un nombre complexe imaginaire pur avec x un nombre réel tel que ∣x∣⩽1. Dans ce cas, on a la série suivante : argtanh(ix)=p=0∑+∞2p+1(ix)2p+1=p=0∑+∞2p+1i2p+1x2p+1=p=0∑+∞2p+1ii2px2p+1=p=0∑+∞2p+1i(i2)px2p+1 Donc : argtanh(ix)=p=0∑+∞2p+1i(−1)px2p+1 Ou encore : argtanh(ix)=ip=0∑+∞2p+1(−1)px2p+1 Or, pour x réel appartenant à l'intervalle [−1;1] on a la somme suivante : p=0∑+∞2p+1(−1)px2p+1=arctan(x) Ainsi, on en déduit que : argtanh(ix)=iarctan(x) Ce qui nous permet d'écrire que : argtanh(reiθ)−argtanh(re−iθ)=iarctan(1−r22rsin(θ)) Donc : iargtanh(reiθ)−argtanh(re−iθ)=arctan(1−r22rsin(θ)) Soit encore : 2i1(argtanh(reiθ)−argtanh(re−iθ))=21arctan(1−r22rsin(θ)) On écrit alors que : S=21arctan(1−r22rsin(θ)) Finalement, on peut donc en conclure que : p=0∑+∞(2p+1r2p+1sin((2p+1)θ))=21arctan(1−r22rsin(θ)) Ceci explique la formule donnée en complément du sujet proposée.
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