Effectuons un raisonnement par l'absurde.
Posons l'hypothèse initiale suivante : la suite numérique réelle
(vn)n∈N est convergente.
On sait que
vn=un+(−1)n, ce qui permet d'écrire que
vn−un=(−1)n. Or,
vn−un est le terme général de la suite
(un−vn)n∈N=(un)n∈N−(vn)n∈N.
Or, on sait que la soustraction de deux suites convergentes constitue une suite également convergente. Donc la suite
(un−vn)n∈N converge.
Or, on a
vn−un=(−1)n, et donc
(un−vn)n∈N=((−1)n)n∈N. Mais
(−1)n est un terme oscillant avec
n. Autrement dit le signe du terme général
(−1)n dépend de
n. Le terme
(−1)n est positif si
n est pair, et négatif lorsque
n est impair.
En conséquence, la suite numérique réelle
((−1)n)n∈N est oscillante, donc non convergente, donc divergente. De fait, la suite
(un−vn)n∈N=((−1)n)n∈N est divergente.
On conste donc une contradiction avec la théorie générale des suites numériques réelle. En effet, sous l'hypothèse initiale, nous constatons que la suite
(un−vn)n∈N diverge alors qu'elle devrait-être convergente.
On aboutit donc, sous la l'hypothèse initiale "la suite numérique réelle
(vn)n∈N est convergente", à une contradiction. On en déduit alors que l'hypothèse initiale est de vérité fausse
(F).
En conclusion, on a bien démontrer que la suite numérique réelle
(vn)n∈N est divergente.
■▶Remarque:Deux suites
(un)n∈N et
(vn)n∈N qui vérifient
n⟶+∞lim(un−vn)=0 s'appellent des suites adjacentes.