Transformeˊe de Laplace & Meˊcanique Position du probleˋme & Notations En Physique, on rencontre dans de nombreuses branches constitutives (Mécanique, électronique, électricité ...) des comportements oscillatoires caractérisés par l'équation différentielle ordinaire, notée E, suivante : dt2d2x+βdtdx+ω02x=f(t) Dans cette équation, le terme β est un nombre réel strictement positif qui représente un amortissement du phénomène étudié. Le terme ω0 est un nombre réel strictement positif qui caractérise l'oscillation propre du système étudié. Pour des besoins de réalité physique, on supposera que nous ayons la condition suivante qui est toujours satisfaite : ω0>2β Le terme f(t) est une "fonction " temporelle causale qui modélise l′excitation qui entretient l'oscillation du système physique étudié. Dans notre problème, la variable d'évolution est le temps, noté t, et qui satisfait à : t⩾0. Les conditions initiales associées à l'équation différentielle E (et qui forme le problème de Cauchy) seront les suivantes : ⎩⎨⎧x(t=0)dtdx(t=0)==00 On notera par F(p) la transformée de Laplace de f(t) : F(p)=L(f(t)) Puis, On notera par X(p) la transformée de \textit{Laplace} de x(t) : X(p)=L(x(t)) On adoptera la notation : Ω=ω02−4β2∈R+⋆ Pour l'ensemble de ce problème, au besoin, on fera usage des la tables de correspondances du cours relatives à la transformée de Laplace.
Question 1
Partie 1 - Reˊsultats intermeˊdiaires
Soit p un nombre réel. Déterminer, dans C, les racines du polynômes P définit par : P(p)=p2+βp+ω02
Correction
Soit le polynômes P définit par : P(p)=p2+βp+ω02 Le discriminant est donné par l'expression suivante : Δ=β2−4×1×ω02=β2−4ω02 Or, on a la condition suivante : 2β<ω0⟹4β2<ω02⟹β2<4ω02⟹β2−4ω02 Soit encore : Δ<0 On pose i2=−1. Donc, les racines de P sont deux nombres complexes conjugués l'un de l'autre, notés r1 et r2, et qui sont données par : ⎩⎨⎧r1r2==2−β+i4ω02−β22−β−i4ω02−β2 Soit encore : ⎩⎨⎧r1r2==2−β+i2ω02−4β22−β−i2ω02−4β2 Finalement, avec la notation Ω indiquée dans le sujet, on obtient : ⎩⎨⎧r1r2==−2β+iΩ−2β−iΩ
Question 2
Démontrer que : P(p)=(p+2β)2+Ω2
Correction
On a : P(p)=(p−r1)×(p−r2) Soit : P(p)=(p+2β−iΩ)×(p+2β+iΩ) Soit encore : P(p)=(p+2β)2+iΩ(p+2β)−iΩ(p+2β)−(iΩ)2 En simplifiant : P(p)=(p+2β)2−i2Ω2 Finalement, on a bien démontrer que : P(p)=(p+2β)2+Ω2
Question 3
Soient A et B deux nombres réels. On pose : Q(p)=P(p)Ap+B Démontrer que : Q(p)=L⎝⎛e−2βt⎝⎛Acos(Ωt)+ΩB−A2βsin(Ωt)⎠⎞⎠⎞
Correction
Soient A et B deux nombres réels. On pose : Q(p)=P(p)Ap+B On a alors : Q(p)=P(p)Ap+P(p)B⟺Q(p)=AP(p)p+BP(p)1 Soit : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+B(p+2β)2+Ω21 En observant la table des transformations de Laplace donnée dans le cours, on va écrire que : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+2β−2β+ΩB(p+2β)2+Ω2Ω Ce qui nous donne également : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+2β−A(p+2β)2+Ω22β+ΩB(p+2β)2+Ω2Ω Soit encore : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+2β−A2β(p+2β)2+Ω21+ΩB(p+2β)2+Ω2Ω Mais aussi : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+2β−A2Ωβ(p+2β)2+Ω2Ω+ΩB(p+2β)2+Ω2Ω Ce qui peut également se factoriser comme : Q(p)=A(p+2β)2+Ω2p+2β+ΩB−A2β(p+2β)2+Ω2Ω A l'aide de la table des transformations de Laplace, on a : Q(p)=AL(e−2βtcos(Ωt))+ΩB−A2βL(e−2βtsin(Ωt)) Soit encore : Q(p)=L(e−2βtAcos(Ωt))+L⎝⎛e−2βtΩB−A2βsin(Ωt)⎠⎞ Ce qui nous donne : Q(p)=L⎝⎛e−2βtAcos(Ωt)+e−2βtΩB−A2βsin(Ωt)⎠⎞ Finalement, on a donc bien démontrer que : Q(p)=L⎝⎛e−2βt⎝⎛Acos(Ωt)+ΩB−A2βsin(Ωt)⎠⎞⎠⎞
Question 4
Simplifier l'expression 4β2+Ω2.
Correction
On a l'expression suivante : 4β2+Ω2=4β2+ω02−4β2 Après une simplification évidente : 4β2+Ω2=ω02
Question 5
On envisage maintenant l'expression suivante : E(p)=p×P(p)1 Soient les trois nombres réels I, J et K. Déterminer les expressions des trois réels I, J et K qui vérifient : E(p)=pI+(p+2β)2+Ω2Jp+K
Correction
Soient les trois nombres réels I, J et K. Déterminer les expressions des trois réels I, J et K qui vérifient : pI+(p+2β)2+Ω2Jp+K=p×P(p)1 Soit encore : pI+P(p)Jp+K=p×P(p)1 Ce qui nous donne donc : p×P(p)IP(p)+p(Jp+K)=p×P(p)1 On en déduit immédiatement que : IP(p)+p(Jp+K)=1 Ce qui nous donne alors : I(p2+βp+ω02)+p(Jp+K)=1 En développant : Ip2+Iβp+Iω02+Jp2+Kp=1⟺(I+J)p2+(Iβ+K)p+Iω02=1 Et de même : (I+J)p2+(Iβ+K)p+Iω02=0p2+0p+1 Ce qui nous donne le système suivant : ⎩⎨⎧I+JIβ+KIω02===001⟺⎩⎨⎧JKI===−I−Iβω021 On a alors : ⎩⎨⎧JKI===−ω021−ω02βω021
Question 6
En déduire que : E(p)=L(ω021(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt))))
Correction
On a donc : E(p)=pω021+(p+2β)2+Ω2−ω021p−ω02β Soit encore : E(p)=ω021⎝⎛p1−(p+2β)2+Ω2p+β⎠⎞ Ou de même : E(p)=ω021(p1−P(p)p+β) En utilisant le résultat de la question 3. avec A=1 et B=β, on obtient : E(p)=ω021⎝⎛p1−L⎝⎛e−2βt⎝⎛cos(Ωt)+Ωβ−2βsin(Ωt)⎠⎞⎠⎞⎠⎞ Soit encore : E(p)=ω021⎝⎛p1−L⎝⎛e−2βt⎝⎛cos(Ωt)+Ω2βsin(Ωt)⎠⎞⎠⎞⎠⎞ De manière équivalente, on obtient : E(p)=ω021(p1−L(e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) Puis, à l'aide de la table des transformations de Laplace, on a p1=L(1). Donc : E(p)=ω021(L(1)−L(e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) Par linéarité de la transformée de Laplace, on trouve que : E(p)=ω021(L(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) Dès lors, on constate que l'on a donc bien démontré la relation souhaitée, à savoir : E(p)=L(ω021(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt))))
Question 7
Partie 2 - Excitation en percussion Dans cette deuxième partie, on considère que l'excitation est en fait une percussion. Il s'agit d'une action meˊcanique soudaine, brutale et irreˊversible. Sa durée d'action est infiniment courte et peut-être considérée comme tendant vers zéro. C'est là même le principe de la percussion. Ce type d'excitation peut-être imagée par "un coup de marteau" excitant aˋ l’instant initial. La percussion n'est pas une modélisation académique classique car elle fait appelle à la distribution de Diracδ(t). Les distributions, ou fonctions généralisées, étant des outils descriptifs plus avancés dans les concepts mathématiques, leur usage à ce niveau est assez réduit. En ce sens, avec M>0, on pose : f(t)=Mδ(t)
Représenter graphiquement la distribution de Diracδ(t).
Correction
La distribution de Dirac, aussi appelée par abus de langage fonction δ de Dirac (ou encore pic de Dirac ou même impulsion de Dirac), introduite par le physicien théoricien britannique Paul Dirac (1902 - 1984), peut être maladroitement considérée comme une fonction qui prend une "valeur" infinie en 0, et la valeur zéro partout ailleurs, et dont l'intégrale sur R est égale à 1. La distribution de Dirac est très utile comme approximation de fonctions dont la représentation graphique a la forme d'une grande pointe étroite. C'est le même type d'abstraction qui représente une charge ponctuelle, une masse ponctuelle ou un électron ponctuel. Par exemple, pour calculer la vitesse d'une balle de tennis, frappée par une raquette, nous pouvons assimiler la force de la raquette frappant la balle à une distribution de Dirac. De cette manière, nous simplifions non seulement les équations, mais nous pouvons également calculer le mouvement de la balle en considérant seulement toute l'impulsion de la raquette contre la balle, plutôt que d'exiger la connaissance des détails de la façon dont la raquette a transféré l'énergie à la balle. Par extension, l'expression "un \textit{Dirac}" est donc souvent utilisée par les physiciens pour désigner une fonction ou une courbe "piquée" en une valeur donnée. Sa représentation graphique est la suivante :
Question 8
Rappeler l'image de la distribution de Dirac par transformée de Laplace.
Correction
L'image de la distribution de \textit{Dirac} par la transformée de \textit{Laplace} est donnée par : L(δ(t))=1
Question 9
Déterminer l'image X(p) associée à cette situation.
Correction
On a l'équation différentielle suivante : dt2d2x+βdtdx+ω02x=Mδ(t) En prenant la transformée de \textit{Laplace} de chaque terme, on obtient : p2X(p)−px(t=0)−x′(t=0)+β(pX(p)−x(t=0))+ω02X(p)=M En tenant compte des conditions initiales, on trouve que : p2X(p)−p0−0+β(pX(p)−0)+ω02X(p)=M A savoir : p2X(p)+βpX(p)+ω02X(p)=M⟺(p2+βp+ω02)X(p)=M Donc, on obtient : P(p)X(p)=M Finalement, l'image X(p) associée à cette situation est : X(p)=P(p)M=M×P(p)1
Question 10
En déduire la solution recherchée x(t).
Correction
En faisant usage de la question 3. de la Partie 1 et en posant A=0 et B=1, on trouve que : X(p)=M×L⎝⎛e−2βt⎝⎛0cos(Ωt)+Ω1−02βsin(Ωt)⎠⎞⎠⎞ Ce qui nous donne : X(p)=M×L(e−2βtΩ1sin(Ωt))⟺L(x(t))=L(MΩe−2βtsin(Ωt)) Finalement, on trouve que la solution recherchée x(t) est donnée par l'expression : x(t)=ΩMe−2βtsin(Ωt)
Question 11
En terme d'application concrète à ce modèle de percussion, on prend les valeurs numériques suivantes qui respectent les conditions initialement indiquées : ∙β=2 ∙ω0=8 ∙M=5 ∙Ω=215 On vous propose les deux représentations graphiques suivantes, l'une en bleue x1(t) et l'autre, en rouge, x2(t). Chacune d'elle a un sens physique et permet de satisfaire à notre modélisation d'un comportement post-percussion. On vous propose les deux représentations graphiques suivantes :
Parmi les deux courbes représentées ci-dessous, laquelle correspond à la solution recherchée dans ce modèle de Cauchy de percussion ?
Correction
Parmi les deux courbes représentées ci-dessous, c'est celle en bleue x1(t) qui correspond à la solution recherchée dans ce modèle de Cauchy de percussion. En effet, c'est la seule qui débute à l'origine et satisfait aux deux conditions initiales définissant le problème de Cauchy étudié.
Question 12
Partie 3 - Excitation constante Dans cette troisième partie, on considère que l'excitation est constante (on dit aussi stationnaire). Ce type d'excitation peut-être imagée par "une pression uniforme" excitante dès l’instant initial. En ce sens, avec M>0, on pose : f(t)=M
Quelle est l'image, par transformée de Laplace, de l'original M ?
Correction
L'image, par transformée de Laplace, de l'original M est : L(M)=L(M×1)=M×L(1)=M×p1 Soit : L(M)=pM
Question 13
Déterminer l'image X(p) associée à cette situation.
Correction
On a l'équation différentielle suivante : dt2d2x+βdtdx+ω02x=M En prenant la transformée de Laplace de chaque terme, on obtient : p2X(p)−px(t=0)−x′(t=0)+β(pX(p)−x(t=0))+ω02X(p)=pM En tenant compte des conditions initiales, on trouve que : p2X(p)−p0−0+β(pX(p)−0)+ω02X(p)=pM A savoir : p2X(p)+βpX(p)+ω02X(p)=pM⟺(p2+βp+ω02)X(p)=pM Donc, on obtient : P(p)X(p)=pM Finalement, l'image X(p) associée à cette situation est : X(p)=pP(p)M=M×E(p)
Question 14
En déduire la solution recherchée x(t).
Correction
On a : X(p)=M×E(p) En faisant usage de la question de la question 6. de la Partie 1 on trouve que : X(p)=M×L(ω021(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) Soit encore : X(p)=L(ω02M(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) D'où : L(x(t))=L(ω02M(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))) Finalement, on en déduit immédiatement que : x(t)=ω02M(1−e−2βt(cos(Ωt)+2Ωβsin(Ωt)))
Question 15
En terme d'application concrète à ce modèle d'excitation constante, on prend les valeurs numériques suivantes qui respectent les conditions initialement indiquées : ∙β=2 ; ∙ω0=8 ; ∙M=5 ; ∙Ω=215. On vous propose les deux représentations graphiques suivantes, l'une en bleue x1(t) et l'autre, en rouge, x2(t). Chacune d'elle a un sens physique et permet de satisfaire à notre modélisation d'un comportement à excitation constante. On vous propose les deux représentations graphiques suivantes :
Parmi les deux courbes représentées ci-dessous, laquelle correspond à la solution recherchée dans ce modèle de Cauchy d'excitation stationnaire ?
Correction
Parmi les deux courbes représentées ci-dessous, c'est celle en bleue x1(t) qui correspond à la solution recherchée dans ce modèle de Cauchy d'excitation stationnaire. En effet, c'est la seule qui présente un amortissement et satisfait aux deux conditions initiales définissant le problème de Cauchy étudié.
Question 16
Partie 4 - Excitation geˊneˊrale Dans cette quatrième partie, on considère que l'excitation est quelconque (on dit aussi générale). Ce type d'excitation sera modélisée par une fonction numeˊrique f causale. Cette excitation sera notée par f(t) comme indiqué initialement dans la section Position du probleˋme & Notations.
A l'aide des tables de correspondances des transformées de Laplace, déterminer l'original du terme S(p) suivant : S(p)=(p+2β)2+Ω21
Correction
A l'aide de la table de correspondances des transformées de Laplace, on a : S(p)=(p+2β)2+Ω21⟺S(p)=Ω1(p+2β)2+Ω2Ω D'après la table des transformées de \textit{Laplace} du sujet, on a : S(p)=Ω1L(e−2βtsin(Ωt)) Finalement : S(p)=L(Ω1e−2βtsin(Ωt))
Question 17
Soient g et h deux fonctions causales. Leurs transformées de Laplace respectives sont notées G(p) et H(p). Exprimer l'original, noté O(t), tel que : L(O(t))=G(p)×H(p)=L(g(t))×L(h(t))
Correction
Soient g et h deux fonctions causales. Leurs transformées de \textit{Laplace} respectives sont notées G(p) et H(p). L'original est noté O(t), et tel que : L(O(t))=G(p)×H(p)=L(g(t))×L(h(t)) Dans ce cas, l'original O(t) s'exprime symboliquement comme étant le produit de convolution, noté ⊛, des deux fonctions causales g et h. On a alors : O(t)=g(t)⊛h(t)
Question 18
Préciser le nom particulier donné à l'opération qui vous à permis de traiter correctement le produit de deux transformées de Laplace.
Correction
Le nom nom particulier donné à l'opération qui permet de traiter correctement le produit de deux transformées de Laplace est le produit de convolution (on parle également de "produit de recouvrement").
Question 19
Déterminer l'expression de l'image X(p) en y faisant apparaître S(p) et F(p).
Correction
On a l'équation différentielle suivante : dt2d2x+βdtdx+ω02x=f(t) En prenant la transformée de \textit{Laplace} de chaque terme, on obtient : p2X(p)−px(t=0)−x′(t=0)+β(pX(p)−x(t=0))+ω02X(p)=F(p) En tenant compte des conditions initiales, on trouve que : p2X(p)−p0−0+β(pX(p)−0)+ω02X(p)=F(p) A savoir : p2X(p)+βpX(p)+ω02X(p)=F(p)⟺<br/>(p2+βp+ω02)X(p)=F(p) Donc, on obtient : P(p)X(p)=F(p) Donc, l'image X(p) associée à cette situation est : X(p)=P(p)F(p)⟺X(p)=(p+2β)2+Ω2F(p) Soit encore : X(p)=F(p)×(p+2β)2+Ω21 Finalement, on obtient : X(p)=F(p)×S(p)
Question 20
En déduire l'expression formelle (sous forme d'une intégrale) de la solution x(t) recherchée. Vous pourrez introduire la variable temporelle τ∈[0;t].
Correction
On a : X(p)=F(p)×S(p) Donc, avec S(p)=L(s(t)), on en déduit immédiatement que : x(t)=f(t)⊛s(t) Or, d'après la question 1. de cette dernière partie, on peut donc écrire que : s(t)=Ω1e−2βtsin(Ωt) Et de fait : x(t)=f(t)⊛(Ω1e−2βtsin(Ωt)) Ainsi, en introduisant la variable temporelle τ∈[0;t], on en déduit l'expression l'intégrale (associé au produit de convolution) de la solution : x(t)=Ω1∫0tf(τ)e−2β(t−τ)sin(Ω(t−τ))dτ En développant l'exponentielle, on obtient donc : x(t)=Ω1∫0tf(τ)e−2βte2βτsin(Ω(t−τ))dτ Finalement, comme l'intégration porte sur la variable muette τ, on trouve que : x(t)=Ωe−2βt∫0tf(τ)e2βτsin(Ω(t−τ))dτ Cependant, comme le produit de convolution est commutatif, il est donc possible d'écrire que la solution recherchée x(t) puisse également s'écrire comme : x(t)=Ω1∫0tf(t−τ)e−2βτsin(Ωτ)dτ
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