On a :
∫ab(λf+g)2(x)dx=∫ab(λf(x)+g(x))2dx=∫ab(λ2f2(x)+2λf(x)g(x)+g2(x))dxSoit encore :
∫ab(λf+g)2(x)dx=∫ab(λf(x)+g(x))2dx=λ2∫abf2(x)dx+2λ∫abf(x)g(x)dx+∫abg2(x)dxAinsi l'expression
∫ab(λf+g)2(x)dx représente un polynôme d'ordre deux en
λ. De plus, ce polynôme
∫ab(λf+g)2(x)dx est nécessairement positif ou nul. Ceci signifie que la représentation de ce polynôme, en
λ, coupe au plus une fois l'axe des abscisses (dirigé selon les
λ croissants). Ainsi ce polynôme
∫ab(λf+g)2(x)dx admet au plus une seule racines
λ réelle. Donc son discriminant
Δ est négatif ou nul. Ainsi :
Δ⩽0⟺(2∫abf(x)g(x)dx)2−4(∫abf2(x)dx)×(∫abg2(x)dx)⩽0Soit encore :
4(∫abf(x)g(x)dx)2−4(∫abf2(x)dx)×(∫abg2(x)dx)⩽0D'où :
4(∫abf(x)g(x)dx)2⩽4(∫abf2(x)dx)×(∫abg2(x)dx)En simplifiant par
4, on trouve que :
(∫abf(x)g(x)dx)2⩽(∫abf2(x)dx)×(∫abg2(x)dx)Finalement, on a bien démontré l'inégalité de
Cauchy−Schwarz :
(∫abf(x)g(x)dx)2⩽∫abf2(x)dx×∫abg2(x)dx Il s'agit d'une inégalité très importante dans les tentatives de majoration.